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Point FMR Paris - 21 novembre 2006
Article écrit le je sais plus quand en 2006


Il y a des concerts qui se méritent...
Rien ne vaut une bonne préparation post concert pour mieux en apprécier le contenu. Peut être est-il prévu de nous faire attendre tout ce temps pour mieux apprécier le concert. Toujours est-il que 19h00 aurait du marquer si ce n'est le coup d'envoi du concert au moins l'ouverture des portes du Point FMR. J'arrive donc un peu en avance pour ne pas me retrouver en fond de salle. Me voici vers 18h45 sur le quai du canal. Il fait frisquet en ce 21 novembre, simplement vêtue d'un imperméable et de quelques épaisseurs de pulls, j'aurais du me méfier plus de l'attente dans ce lieu humide et m'équiper en conséquence et donc plus chaudement. Bref, l'attente débute, d'abord dehors, finalement les portes n'ouvriront que vers 19h45, puis dedans où le public se manifeste devant ces minutes qui défilent lentement. Pas de première partie en vue, rien ne se passe, avant que vers 20h15 une frêle silhouette brune ne s'approche sur la scène guitare à la main. Ah enfin, une animation, de la musique, quelque chose ! Oui mais ce quelque chose c'est Marie Mondiano, autant dire qu'elle n'est pas venue pour mettre l'ambiance. Ces morceaux donnent plus envie de se jeter d'un pont que de se trémousser sur la piste. Bon à ce stade de la soirée, ma seule consolation est d'être au 3ème rang en face de la scène qui certes n'est pas immense non plus. Après 5 bâillements et une furieuse envie de s'asseoir, Marie nous honore enfin de sa sortie de scène, heureusement il n'y a pas eu de rappels. Ouf ! Et là re-belote, poireautage, un réglage de micro par ci, un autre de grosse-caisse par là et oh les guitares n'y ont pas eu droit. Le tout dure encore ½ heure.

Finalement à 21h, un jeune homme brun suivis de 2 autres plus ou moins jeune s'installent. Jude guitare en bandoulière débute avec des titres bien connus dans une atmosphère enthousiaste. Il s'agit là d'un public de connaisseurs qui fredonnent voire chantent certains morceaux en anglais dans le texte. Les amoureux du premier album ne soit pas en reste, même quelques titres du controversés "King of yesterday" y passent plutôt rythmés, ça met l'ambiance. Les morceaux sont impeccables, la voix de monsieur Jude est cristalline et haut perchée. Pas de temps mort entre les morceaux qui s'enchaînent sans qu'on voit le temps passer pour une fois. Les "Papapapaaa" sur "Everything's allright" sont tout en douceur de la part de ce public que Jude ne cessera de qualifier de "delicate" ça lui va si bien. A noter, quelques passages de blablatage marrants où le bonhomme nous raconte son passage à "Taratata" ou dans "La musicale" et l'anecdote de l'écouteur de traduction et des seins d'Emma de Caunes. 3 rappels et un final très inspiré avec "Out of L.A." qui se prolonge en "All I need to get by" (j'adore ce morceau dont je cherche toujours une version live de Texas au passage). Et pour finir, le flamboyant "On the dancefloor" qu'ils interprètent uniquement sur scène, avec une petite allusion à la chirurgie esthétique et à Johnny Hallyday. 10 minutes très dansantes au son du piano, de la batterie et des guitares avec une réverb' disco pour clore cette session de très bonne facture. Y aura plus qu'à comparer avec le Trabendo en avril 2007 !
Tournée sur "_Redemption".

Web :

# http://www.judemusic.com/ : site officiel


# Love love love - Seattle (2006)... et sa voix étonnante.